Cette semaine, nous partons découvrir la jolie marque de bijoux féminins, Kouklaki ! MarieCat sa créatrice a accepté de répondre à mes questions pour nous faire découvrir les coulisses de la marque. Dans son interview, elle nous partage son parcours dans la mode, la rigueur et la discipline qu’elle a acquise durant ses études, son envie d’entreprendre, mais aussi ses projets du moment. Bonne lecture !
Ravie de te rencontrer. Peux-tu te présenter et nous parler de ce que tu fais ?
Je suis MarieCat, fondatrice et créatrice de la marque KOUKLAKI, d’origine franco-grecque je fabrique des bijoux en argile polymère.
Quelle est ton parcours, comment as-tu trouvé le chemin vers la création de bijoux ? Étais-tu une enfant créative ?
J’ai en effet grandie dans les tissus, les crayons de couleurs et les feutres pendant que les autres jouaient aux billes. Après le Bac je me suis directement dirigée vers des études artistiques. J’ai d’abord fait une prépa générale en arts appliqués à LISAA à Paris. Ensuite j’ai fait le Studio Berçot, une grande école sur Paris axée stylisme. On devait sortir une collection complète environ tous les mois, c’était assez dur et intense avec beaucoup de nuits blanches, mais au moins ça développe le sens de la créativité, d’aiguiser son sens de l’esthétique et une bonne gestion du stress et des urgences. Après ça, comme je voulais apprendre à tout faire par moi-même et connaitre le plus de choses possible, j’ai donc fait l’école Formamod (toujours sur Paris) cette fois-ci axée modélisme et patronage. Après ces 6 ans d’études j’étais donc capable de concevoir une collection, des vêtements, du dessin jusqu’au produit fini. Être autonome et indépendante est vraiment très important pour moi.
Qu’est ce qui t’as donné envie d’ouvrir ta propre boutique en ligne pour vendre tes bijoux ? Est-ce un rêve ?
J’ai toujours baignée dans le milieu de la mode, ma grand-mère française était couturière de métier. Petite, je passais toutes mes vacances chez mes grands-parents, je voyais donc ma grand-mère travailler ses tissus, recevoir ses clientes. Très tôt je me suis mise à la couture. Plus tard, ayant envie d’explorer l’univers des accessoires j’ai d’abord testé la maroquinerie avec le travail du cuir puis celui de la bijouterie que j’apprends encore aujourd’hui en autodidacte et que j’adore. Il y a tellement de matières à exploiter et de techniques diverses.
D’où vient le nom atelier Kouklaki ? Y travailles-tu à temps plein ?
KOUKLAKI n’est pas un nom choisi par hasard, c’est ainsi que me surnommait ma grand-mère grecque. Cela signifie petite poupée en grec (Koukla = poupée, suffixe Aki = petit.e). Et oui c’est mon métier !
Quel est le pire conseil qu’on t’ait donné en tant que créatrice ?
Honnêtement… aucun ! Soit j’ai eu de la chance soit j’ai su sélectionner les bonnes personnes pour m’entourer. Savoir être sélectif, c’est important !
Quel est ton processus créatif, est-ce que chaque pièce commence par un dessin ? Quelle partie du processus t’apporte le plus de plaisir ?
Je n’ai pas vraiment de processus, ça peut partir d’un dessin ou m’assoir devant mes pâtes, perles et autres accessoires et jouer avec jusqu’à trouver le « truc » qui en fera une collection.
Aimes-tu écouter de la musique particulière ou regarder des films/sériés/documentaires pendant que tu crées ?
De la musique oui, plutôt du jazz ou de la musique vintage. Regarder des films et séries non car cela attire trop l’attention.
Quand on est entrepreneur, on se doit de vêtir plusieurs casquettes ( développement de produit, communication, suivi des commandes / service après-vente, administratif et autres petites taches ).
J’ai eu la chance d’avoir décroché un BTS Assistant de manager en ayant repris des études aux alentours de mes 30 ans donc ça aide beaucoup à l’organisation, à l’analyse et à la gestion d’une entreprise. Il faut mettre des outils en place (à voir ce qui est mieux pour soi), ça peut être un calendrier papier ou Google Drive, une liste des priorités (Matrice d’Eisenhower) et surtout y être assidue. Savoir analyser un problème et mettre en place les bonnes solutions.
Enfin sur quoi travailles-tu en ce moment ? Quels sont tes projets du moment ?
J’en ai plusieurs, le plus gros est celui d’apprendre à découper le laiton et ainsi élargir ma palette de compétences en matière de bijouterie. Tout le matériel est déjà là il suffit juste de s’y mettre !
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